vendredi 25 décembre 2015

Après le bac



Des outils pour réflechir à son orientation Post Bac:





                 Présentation de la filière STMG

Sciences
et
Technologie
du                                           
Management 
et de la 
Gestion



  • Descriptif du Bac S.T.M.G. : Sciences et technologies du management et de la gestion


  • Que faire après un bac STMG

mardi 29 septembre 2015

LE CONCEPT DES SCOPS

Ce statut juridique correspond à une société coopérative dont les salariés sont actionnaires majoritaires à au moins 51% du capital social et à 65% des droits de vote.
Si tous les salariés ne sont pas forcément associés, tous ont vocation à le devenir. Il y a un dirigeant comme dans n’importe quelle entreprise mais celui-ci est élu par les salariés associés.

Le partage du profit est équitable :
- une part pour tous les salariés, sous forme de participation ou d’intéressement (voire notion dans chapitre 5 cours de droit)
- une part pour les salariés associés sous forme de dividendes
- une part pour les réserves de l’entreprise (autofinancement) qui représente en moyenne 40 à 45% du résultat pour contribuer au développement de l’entreprise et à sa pérennité.


LE METIER DE COMMUNITY MANAGER

Le community manager a pour mission de créer et d’animer des communautés dans le but de développer les relations avec ses publics – collaborateurs, utilisateurs, clients…

- Un article intéressant à lire sur le sujet : http://www.usine-digitale.fr/editorial/demain-community-manager-sera-le-poste-le-mieux-paye-de-votre-entreprise.N321917

Demain, community manager sera le poste le mieux payé de votre entreprise

Une communauté peut faire ou défaire une marque. Devenir un actif de votre entreprise ou son pire ennemi. La révéler et la fédérer devraient être des activités stratégiques de votre entreprise. De Waze à Airbnb, d’Amazon à Salesforce, les entreprises qui réussissent à "l’âge de la multitude" sont celles qui s’associent étroitement à leurs utilisateurs. 

Le Community Manager est un communicant dont la mission principale est de représenter une entreprise (association, organisation, profession libérale… ou autres), un produit ou un service dont il gère la présence digitale.

L’animateur de communauté est chargé de fédérer une communauté en ligne, et de porter la voix de la marque ou de l’entreprise sur Internet, tout en plaçant l’internaute, le prospect et/ou le client au centre de la communication.

Pour mener à bien cette mission, le Community Manager étudie la présence préexistante de l’entreprise, préconise des stratégies de communication, construit des espaces de communication, anime les échanges sur le thème donné dans le respect des règles de bonne conduite « la nétiquette », tout en respectant l’ADN de la marque…


La communication sur Internet est une composante de la stratégie de communication globale. Elle doit être pensée en harmonie et s’intégrer parfaitement aux autres moyens visant à promouvoir de l’entreprise. Pour être efficace, la stratégie de communication doit avoir été pensée en amont et répondre à des objectifs clairement définis, des moyens identifiés. Elle doit en outre prévoir les outils de mesure afin de piloter et ajuster en permanence les axes de communication pour répondre au plus près des attentes combinées de l’entreprise et des internautes.

mercredi 22 juillet 2015

PRESENTATION DE LA FILIERE STMG

Lien vers la vidéo du CREG

« Le bac technologique n’est pas une voie de garage »

Le Monde.fr |  • Mis à jour le  |
Propos recueillis par 


Trente-cinq ans et trois réformes n’y auront rien changé. Le bac technologique peine à se débarrasser de son stigmate de « voie de garage ». Une marque au fer rouge dans l’imaginaire des élèves et des parents qui y voient la promesse d’un déclassement. Les changements de nom de ce qui fut d’abord le bac « G », puis STT (sciences et techniques tertiaires) après la réforme de 1992, STG (sciences et technologies de la gestion) en 2005 et enfin STMG (sciences et technologies du management et de la gestion) à la rentrée 2012, n’ont en rien modifié la perception de cette filière : « Les meilleurs doivent aller en série générale, quand on relègue les médiocres aux séries techno », dénonce Marie-France Gravouil. Cette enseignante en économie et gestion de la région nantaise milite depuis plusieurs années pour une reconsidération de sa filière STMG qui passera d’abord « par un changement d’image » afin d’attirer les bons élèves.
En quoi le bac STMG diffère des autres bacs technologiques ?
Marie-France Gravouil : Le bac technologique tertiaire STMG souffre beaucoup plus de la concurrence des bacs généraux que les autres bacs technos comme arts appliqués, technologies de laboratoire, industrie, hôtellerie, santé, social ou agronomie ; car sa spécialisation est moins marquée. Etant donné que cette série est le plus souvent adossée à un lycée général, elle subit de plein fouet la concurrence avec la filière ES, qui est très différente en termes de contenus et de méthodes mais dont les débouchés sont voisins de STMG.
D’où provient selon vous ce désaveu des filières technologiques ?
Il y a en France un certain mépris pour tout ce qui est lié au professionnel. Nous sommes englués dans de vieux schémas. Le désir d’orientation vers un métier manuel est dévalorisé. C’est une vision qui entretient l’idée d’une opposition entre l’enseignement général et l’enseignement professionnel et les enseignants y concourent. Ils sont naturellement plus exigeants envers un élève qui souhaite s’orienter vers une filière générale que pour les autres souhaits d’orientation.
Cela conduit à évaluer prématurément le potentiel des élèves, à les mettre dans des cases : les élèves capables d’abstraction et ceux qui rencontrent des difficultés d’apprentissage. Les bons élèves se doivent alors d’aller en filière générale et les moins bons en filière professionnelle ou technologique. Les cartes sont faussées dès le départ car l’orientation se fait non pas en fonction des envies des élèves mais à partir de leurs prétendues dispositions.
Comment faire pour rompre avec cette opposition entre enseignement technique et enseignement général ?
Aujourd’hui, l’orientation en lycée professionnel oblige à délaisser l’enseignement général, or, ce n’est pas parce que vous voulez être maçon que vous ne vous intéressez pas à la littérature ! Il est important d’ouvrir le lycée général à la culture professionnelle et inversement.
Le lycée idéal, serait celui où un socle d’enseignement général serait proposé le matin, avec des groupes de niveaux et des passerelles en fonction des progrès des élèves, et un socle d’enseignement technologique ou professionnel serait proposé l’après-midi. Cela évacuerait le clivage habituel entre les élèves supposés doués pour l’enseignement général et les autres, en proie à des carences depuis le plus jeune âge.
Cela donnerait aussi la possibilité d’opter pour une approche professionnalisante dès le lycée et favoriserait la mixité des profils dans les matières professionnelles ou technologiques en tirant vers le haut les élèves qui ont des difficultés en enseignement général.
Le choix d’une orientation technologique s’apparente souvent à un manque d’ambition du point de vue des parents. Est-ce le fait de la reproduction sociale ?
L’ambition des parents est liée à leur vécu. Les orientations de leurs enfants sont très souvent dépendantes des représentations que la famille véhicule. Beaucoup de familles restent prisonnières des images qui avaient cours lors de leurs études. Si les parents n’ont pas leur bac, le fait de voir leur enfant faire un bac techno les comblera, alors que ceux qui sont diplômés de l’enseignement général accepteront plus difficilement que leurs enfants fassent une filière technologique.
Comment faire pour que les filières technologiques soient reconsidérées ?
Informer sans relâche ! Car il subsiste encore une grande ignorance des enseignants de collège, lycée et de l’enseignement supérieur, des parents, des élèves, concernant les innovations nées des réformes successives. En STMG, nous avons une approche concrète des notions et replaçons l’élève dans un rôle d’acteur de sa propre éducation. Nous ne dispensons pas de cours magistraux mais privilégions les mises en situation et les travaux de groupe. De plus, nous avons une culture numérique très présente avec l’utilisation de « jeux sérieux » pour favoriser l’apprentissage.
Connaissez-vous des pays où les filières technologiques et d’apprentissage sont mieux considérées et sur lesquels la France pourrait prendre exemple ?
Oui, en Allemagne les formations professionnelles ne sont pas dévalorisées. Il y a beaucoup plus de passerelles entre l’enseignement général et professionnel. Les entreprises collaborent d’ailleurs beaucoup plus qu’en France à la formation des jeunes.
Après avoir réalisé un bac STMG, est-il possible d’entrer en classe préparatoire ?
Oui, mais ce n’est pas souhaitable pour tous les élèves. Chacun doit construire son parcours en fonction de son projet d’orientation. Nous avons la possibilité, du fait d’une approche pédagogique plus concrète d’offrir à des jeunes, issus de profils variés, des chances de réussite. La réussite ne passe pas forcément par la prépa. Ce que nous souhaitons avoir dans nos classes, c’est une grande diversité de profils. Une richesse que nous pouvons mettre à profit par le travail collaboratif et l’élaboration d’une intelligence collective.
Ne pensez-vous pas qu’on oriente trop tôt ?
Non, le problème est plutôt que l’élève s’oriente souvent pour de mauvaises raisons car il se connaît peu et n’est pas informé suffisamment sur les métiers et les séries. C’est pourquoi les filières doivent rester ouvertes à des enseignements qui peuvent paraître éloignés d’elles. Elles ne doivent pas s’enfermer dans leurs spécificités et permettre des ponts entre elles que les élèves pourront emprunter au fur et à mesure de la construction de leur projet